Certes, la responsabilité de la grande entreprise, de par sa taille et les enjeux, est d'exceller dans la réduction des probabilités d'occurrence comme dans celle de l'impact d'un accident s'il était amené à survenir. Ce n'est pas un hasard si le nucléaire en France est une affaire d'État, s'il est géré par l'État et son bras armé dans le service public des énergies, EDF. Seul un État fort, non corrompu, doté des plus hautes technologies et de talents humains, peut asseoir une industrie nucléaire et le niveau incroyable de contrôle que celle-ci nécessite.
Mais la probabilité zéro étant inatteignable, il faut se préparer de deux façons : en premier lieu par des scénarios de crise et leurs simulations régulièrement menées, en second lieu par la construction d'un patrimoine immatériel appelé réputation, qui sera fort utile lorsque le besoin s'en fera sentir. Mais pour posséder ce patrimoine, encore faut-il l'avoir patiemment bâti, et surtout l'avoir préservé à l'ère d'Internet et de la transparence érigée comme obligation.Registros relacionados: En: Risques : les cahiers de l'assurance. - Paris : FFSA, 1990- = ISSN 1152-9253. - 03/03/2014 Número 97 - marzo 2014 Otras clasificaciones: 7